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Plus on est de fous, plus on rit, à la colonie de vacances de Santec.

Plus on est de fous, plus on rit, à la colonie de vacances de Santec.

On connaît le refrain de Pierre Perret, et ses « jolies colonies de vacances ». Si leur âge d'or est maintenant révolu, les camps de vacances sont toujours appréciés des enfants. L'Epal, une association brestoise pour l'accès aux loisirs pour tous, gère depuis plusieurs étés une colonie au camping du Dossen, à Santec.


Santec (29). Les jolies colonies de vacances au... par Letelegramme« Appelez-moi capitaine Will, c'est la semaine pirate ! », rigole Sébastien Faget, directeur de la colonie de vacances de Santec. Affublé d'un chapeau tête de mort, l'animateur donne de la voix pour rassembler ses troupes. « Tous sur le pont ! ». 9 h 30, c'est l'heure du rassemblement matinal dans ce camp de vacances, installé au camping du Dossendepuis le début du mois de juillet. Une cinquantaine de jeunes « colons » venus de tout le Nord-Finistère, entre 6 et 14 ans, déboulent des tentes pour s'assoir tous en tailleur devant le capitaine. « Ce matin, c'est atelier cuisine avec Mary, activités manuelles et dessins avec Bonny, et départ des plus grands à l'île de Batz à VTT », annonce-t-il.

« On est un peu leur papa un peu leur copain »

 

Exit la colo à l'ancienne, qui dure tout l'été. Ici, les jeunes restent pour la semaine, rarement plus. Le camp est géré par l'Epal, une association qui prône l'accès aux loisirs pour tous basée à Brest. Le lieu de son installation n'a pas été choisi au hasard. « À Santec, il y a une vraie diversité des activités », explique l'animateur Sébastien Faget. « Sports nautiques, activités circassiennes avec le Cirque à Léon, l'île de Batz qui n'est pas loin... Et la plage juste derrière les dunes ! ». De quoi occuper les jeunes vacanciers. Enfin... quand ils ne sont pas nostalgiques de la maison. « Maman me manque », boude Tony, dix ans, esseulé sur sa chaise. Mais il faudra attendre la fin de la journée pour être autorisé à appeler les parents. En attendant, c'est dans les bras de l'animateur que se console le garçon. « Ça demande beaucoup de psychologie ! Je suis un peu leur papa, et un peu leur copain », raconte Sébastien Faget. « On essaie de construire une vraie relation avec eux. Qu'ils n'hésitent pas à se confier à nous s'ils ne se sentent pas bien ! », rajoute le natif du Sud-Ouest.

Apprendre la vie en collectivité

 

Nouer une relation de confiance avec leurs « gamins », c'est un des premiers objectifs de l'équipe d'animateurs. « Une colonie de vacances, c'est une vraie microsociété », sourit Franck Martin, responsable du pôle enfance de l'Epal. « Il y a un vrai projet pédagogique derrière. L'apprentissage du respect, de la tolérance, de la vie en collectivité ! En rentrant chez eux, les enfants auront grandi », rajoute-t-il. Les règles de vie de la colonie sont affichées un peu partout sur les toiles de tente, « ne pas se moquer », « ne pas voler », ou encore « ne pas couper la parole ». Autre principe, qui tient à coeur à l'association, faire participer les petits estivants aux tâches collectives. Ménage, rangement, cuisine, les petits groupes sont désignés tour à tour. Heureusement, pour la Plounéour-Trézienne Manon, huit ans et demi, faire la vaisselle est « amusant ». Dans le groupe « cuisine », c'est escalopes au curry et haricots verts au menu. « Est-ce que vous savez équeuter les haricots ? », lance Mary, une des huit animateurs. « Heu... Ça veut dire quoi ? » répond Mike, les yeux ronds.

Des colos plus courtes et moins chères

 

Depuis le début de l'été, presque 300 jeunes sont passés au camp de vacances. « Aujourd'hui, les parents recherchent pour leurs enfants des durées beaucoup plus courtes qu'avant, avec une thématique affirmée, et plus proches de leurs lieux d'habitation », analyse Franck Martin. « La principale raison, c'est que c'est moins coûteux. J'espère simplement que nous ne tomberons pas dans une nouvelle tendance « catalogue », où ne seront plus proposés que des séjours à thème très chers, sans mixité sociale. On achète alors un produit, et non plus une aventure, un imaginaire... ». Pour celui qui allait « tous les étés » en colo quand il était petit, il faut « garder cet esprit de partage ». Ce soir, les jeunes vacanciers diront au revoir au Dossen. Des souvenirs plein la tête, pour la plupart, ils n'oublieront pas, en rentrant, de dire : « Merci papa, merci maman ! ».



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